Plaidoyer pour les laitages

June 18, 2008 on 12:01 pm | In Non classé |

Plaidoyer pour les laitages.

En résumé
Les laitages c’est bon surtout au lait cru et bio, et idéalement lorsque c’est frais du jour. Mais à éviter le soir et si on en consomme éviter de consommer alors des chairs animales (viande, poisson et œufs), surtout au même repas. Les yaourts eux ne doivent être pris seuls, doivent être pris au début du repas mais pas le soir ni quand il fait trop froid.

Plaidoyer pour les laitages.

Les personnes malades qui ont compris que notre médecine chimique les empoisonnait plus souvent qu’elle ne les guérissait se tournent généralement vers les médecines naturelles et les naturopathes. Mais là, elles y rencontrent parfois des personnes qui tiennent des discours tellement déroutants sur certains sujets qu’elles se détournent aussi parfois par la même occasion de la naturopathie. Un certain naturopathe français qui a écrit de nombreux livres prône de manger de la viande midi et soir par exemple. D’autres de ne manger que cru sous prétexte que les animaux mangent uniquement cru dans la nature. D’autres de bannir tout laitage sous prétexte que le lait de vache est pour les veaux et que l’homme est le seul animal consommant encore du lait ce qui donc n’est pas bien. Mais toutes ces théories omettent le fait que l’homme est un être spirituel et n’est donc pas juste un animal. Il possède un métabolisme différent qui lui permet d’ailleurs de vivre bien plus vieux que les singes par exemple et son alimentation n’a donc pas à être à l’image de celle des animaux c’est-à-dire crue et sans laitage. D’autres justifient leurs allégations étonnantes de ne pas manger de laitages par les groupes sanguins, théorie issue de leurs très longues observations, c’est très à la mode. Tout cela est très déroutant et des personnes en recherche d’alternatives ne savent plus quoi croire. Je pense que si dans certains cas effectivement, le jeun de laitage n’est pas une mauvaise idée, le fait de les discréditer systématiquement n’est pas juste à mon avis. L’exercice du discernement n’est pas toujours celui qui est le plus facile, je sais, et je vais donc essayer sur ce point de vous éclairer, comme j’essaie toujours de le faire, c’est-à-dire non pas en vous assénant des vérités incompréhensibles mais en apportant des arguments afin que cela devienne un peu aussi votre vérité.
Si j’ai écrit ce texte, c’est que je crois que dans le milieu de la naturopathie auquel je revendique d’appartenir, il n’était donc pas inutile de défendre l’intérêt des laitages, même si peut-être certains en consomment trop, de mauvaise qualité et aux mauvaises heures. Je pense par exemple que les fromages sont à éviter au repas du soir car le soir il faut manger léger en règle générale surtout lorsqu’on a une petite santé car le feu digestif est amoindri le soir. La digestion devra alors éviter les protéines qui sont plus difficiles à digérer. Le lait chaud sucré (au sucre complet évidemment) peut toutefois remplacer un repas du soir. Mais en plus, il y a fromage et fromage tout comme il y a lait et lait et c’est ce que nous allons voir. Et puis, il n’est peut-être pas obligatoire de consommer des laitages tous les jours même si on ne consomme pas de chairs animales. Un excès de la meilleure des choses n’est pas la meilleure des chose….

Le fromage a toujours été reconnu comme étant un aliment supérieur dans nos civilisations occidentales. La Rome antique avait d’ailleurs élevé la profession de fromager à un niveau suprême puisque le mot empereur pour les romains était le mot César. Or César est étymologiquement un fromager. En effet César vient du latin Caesar en lien étymologique direct avec Caseus qui signifie fromage. Les allemands aussi avaient reconnu par leur langue, la valeur supérieure du fromage puisque leur empereur, le Kaiser, était lui aussi un fromager étymologiquement parlant, le mot fromage se disant Käse en allemand. Un peu plus tard, ils ont troqué leur fromager par un guide (Fürher en allemand) et ce n’est visiblement pas la meilleure des idées qu’ils aient eu pour la santé de leur peuple. Ils auraient probablement mieux fait de garder leur fromager… Dans la civilisation indienne, les laitages sont aussi considérés comme bienfaisants. Ce n’est pas pour rien si la vache est sacrée en Inde, c’est aussi pour les laitages, dont Dieu (Krishna en sanskrit) se délectait, lui qui vit d’ailleurs sur la planète des vaches selon les védas (les écrits religieux indiens ou plutôt les écrits spirituels sanskrits dirait mon professeur d’ayurvéda, la médecine traditionnelle indienne). En Asie, un prophète a même le nom d’un fromage, le Gouda, heu non je confonds avec le Bouddha. Bon, mais on ne va pas quand même pas en faire tout un fromage de ma petite erreur…..

Le fromage est la source de protéines animales la moins chère et en plus quand les animaux sont élevés dans de bonnes conditions, il n’est pas associé à de la souffrance animale comme la viande. Il n’est donc pas générateur de mauvais karma, diraient les bouddhistes ou les védas. Le fromage est en quelque sorte, la façon la plus simple de conserver du lait et de le transporter. Jadis c’était même la seule façon en fait. Les conquérants romains et teutons dont le nom de leur empereur étaient fromager, transportaient ainsi facilement par le fromage un aliment reconnu de haute valeur nutritive. Et ils n’avaient pas la réputation d’être spécialement de petites natures, que je sache, n’en déplaise à certains naturopathes qui voudraient nous faire croire que les laitages c’est mauvais pour la santé. Ce qui est surtout mauvais, je pense, c’est d’associer laitages et chairs animales, comme la bible le déconseille d’ailleurs dans le « tu ne mangeras pas le veau dans le lait de sa mère » de l’ancien testament. Bien sûr, ces conquérants mangeaient aussi de la viande, mais la consommation de viande jadis n’avait toutefois rien à voir en quantité avec celle qui existe aujourd’hui à notre époque et qui est largement une surconsommation alors que jadis la consommation de viande était assez exceptionnelle. L’association toxique laitage avec chair animale, était donc probablement assez rare chez ces personnes d’une robustesse reconnue. Ce n’est pas le cas aujourd’hui où le fromage avec le dessert sucré, après un repas avec une viande ou un poisson est un classique de notre gastronomie moderne et prétendue hospitalière aussi d’ailleurs, et où effectivement le fait d’éliminer le fromage au dessert et les laitages en général serait alors bénéfique. Mais il serait encore plus bénéfique d’éliminer viande et poisson dans un esprit spirituel qui est développé dans le texte « plaidoyer pour le végétarisme ». On respectera alors aussi le conseil biblique qui indique l’erreur d’association des chairs animales avec les laitages que les juifs religieux connaissent bien car selon l’ancien testament, il leur est interdit au même repas une telle association, le poisson étant compris dans chairs animales bien sûr. J’imagine que le mélange chair animale et laitage est indigeste pour des raisons que je ne connais pas exactement et l’indigestion est le début de la plupart des maladies dixit l’ayur-véda
Mais comme il y a lait et lait, il existe aussi fromage et fromage. Le mieux pour la santé étant les fromages au lait cru. Des études scientifiques l’ont d’ailleurs démontré notamment pour les personnes ayant subi des traitements antibiotiques qui ont détérioré leur flore intestinale.
L’humanité fait du fromage au lait cru depuis la nuit des temps, alors que les fromages au lait pasteurisé (aussi appelé lait frais) sont une invention récente, tout comme le lait en poudre maternisé, le lait stérilisé et le lait UHT (chauffé à ultra haute température) encore plus récent qui ne date que de la fin des années soixante. Ces méthodes de conservation du lait sont certes synonymes d’absence de germes toxiques mais aussi, je l’ai observé de dévitalisation. Si ces méthodes tuent les mauvais germes, elles tuent aussi les bons organismes vivants présents dans la matière première alimentaire du lait que l’on appelle les ferments lactiques et qui ne sont pas dénués d’intérêt. On appelle aussi parfois les ferments lactiques, des probiotiques. Le concept de probiotique remonte à 1903, lorsque les études du Professeur Elie Metchnikoff, disciple de Pasteur et Prix Nobel (1908), mirent en évidence chez l’homme les effets bénéfiques de l’utilisation des Lactobacilles, naturellement présent dans le lait mais encore plus dans les yaourts. Metchnikoff observa que les bactéries lactiques permettent la prévention d’infections intestinales et l’amélioration de la digestion. Les bonnes bactéries de l’intestin permettent la synthèse de vitamines par exemple. Les ferments lactiques sont composés essentiellement de deux types de micro-organismes : des bactéries et ce dont on parle moins généralement, des levures.
Le fait de tuer ces microorganismes dans le lait et surtout s’il est en plus monté à très haute température comme c’est le cas avec le lait UHT, ne semble pas seulement enlever une qualité au lait mais introduire en fait un défaut. C’est ce que j’ai observé en pratique et effectivement alors, le fait de stopper un tel lait peut alors avoir des effets bénéfiques sur la santé. La dévitalisation du lait par la stérilisation UHT (à Ultra Haute Température) et par les laits maternisés en poudre induit semble-t-il secondairement une dévitalisation de l’organisme. C’est un peu comme la dévitalisation des dents qui dévitalise les organismes en entier. Il m’est quelques fois arrivé de redonner la santé à des enfants ou des bébés en leur faisant remplacer le lait UHT ou le lait maternisé en poudre par du lait cru, ou même du yaourt additionné d’eau chaude pour les biberons des bébés (en verre s’il vous plait). Une fois même c’était un petit suisse additionné d’eau chaude et cela a suffit pour que l’enfant aille mieux immédiatement. Il n’y a pas à chercher pour moi plus loin la cause des épidémies de bronchiolites des nourrissons qu’ailleurs que dans le lait en poudre pour bébé vendu en pharmacie. Un lait mort qui favorise alors les processus mortifères. Bien sûr, la pollution des villes n’arrange rien mais même dans les campagnes, les bébés ont aussi des bronchiolites. On peut aussi donner aux bébés des laits végétaux, le mieux étant de les faire soi même et non de les acheter déjà en pack stérile, même si ça peut aller quand même. Le lait d’avoine est très facile à faire par exemple avec de l’eau, des flocons d’avoine, le tout chauffé dans une casserole puis passé à la passoire fine. Idéal pour l’hiver car l’avoine est très réchauffant. Parmi les laits végétaux je déconseille vraiment pour les bébés, le lait de soja trop riche en précurseurs d’hormones sexuelles. C’est idéal pour avancer l’âge de la puberté et donc diminuer la longévité puisque la longévité maximum est un multiple de l’âge de la puberté. A notre époque on observe de façon inquiétante je trouve, que l’age de la puberté est avancé de deux ans par rapport au début du siècle. Les poisons en général provoquent cela. Inutile donc d’augmenter ce phénomène avec le lait de soja, dont je reparlerai encore un peu plus loin. Compte tenu de cet avancement de l’age de la puberté, il est d’ailleurs à craindre que nos jeunes ne vieillissent pas aussi bien que ceux du début du siècle encore en vie aujourd’hui. Et cela malgré les discours lénifiants de la nomenklatura médicale et leur simplisme mathématique qui voudrait nous faire croire que parce qu’aujourd’hui, il y a plus de centenaires qu’au début du siècle, surtout grâce à notre médecine moderne bien entendu, cela ne peut que continuer ainsi. Des raisonnements simplistes pseudo mathématiques qui malheureusement dupent l’immense majorité de la population qui avale alors sans réfléchir les drogues médicaments.

Le lait cru et donc les fromages au lait cru, contrairement aux fromages pasteurisés possèdent encore tous les précieux ferments vivants originels, c’est à dire notamment des levures naturellement présentes dans le lait ainsi que de bonnes bactéries. Le lait pasteurisé lui possède encore quelques bonnes bactéries mais plus les levures trop fragiles pour supporter la pasteurisation car elles meurent à 50°C. Les levures sont au moins aussi fragiles que les cellules humaines et donc meurent aux températures de pasteurisation. Quant au lait stérilisé ou pire stérilisé UHT, il n’y a plus à l’intérieur aucun germe vivant. C’est pourquoi il est inutile de conserver le lait UHT au réfrigérateur tant que le pack ou la bouteille n’est pas ouvert.
S’il existe de bonnes et de mauvaises bactéries, c’est la même chose pour les champignons microscopiques que sont les levures et les moisissures. Les levures sont des microorganismes particulièrement intéressants et naturellement présents dans le lait cru. Ce sont plus précisément des champignons de classe supérieure. Des champignons unicellulaires de forme arrondie ou ovoïde se reproduisant par bourgeonnement. Cela me fait penser un peu à la reproduction humaine. La grossesse est une forme de bourgeonnement en quelque sorte. Les levures ont donc bien des ressemblances avec l’être humain et c’est peut-être pour cela qu’elles lui font tant de bien. Feu le professeur Beljansky, un hérétique de la pharmacologie en a d’ailleurs utilisé pour ses médicaments, réputés très performants. Un des rares médicaments naturels, donc qui n’est pas un poison, vendu en pharmacie pour le traitement de la diarrhée et comme antipoison à prendre après les antibiotiques est d’ailleurs composé d’une levure, c’est « l’ultra levure ». Les bactéries elles, contrairement aux levures, se reproduisent en grossissant et se coupant en deux. On parle alors pour elles de mitose et pas de bourgeonnement. Pas de bourgeonnement non plus pour les champignons de classe inférieure filamenteux que sont les moisissures qui elles ne sont en principe pas naturellement présentes dans le lait cru mais peuvent se développer par la suite sur tout lait laissé à température ambiante et même en fait supérieure à 4°C, d’où l’intérêt d’avoir un réfrigérateur suffisamment froid. Les moisissures sont synonymes de pourritures et elles fabriquent de dangereuses mycotoxines. C’est pour éviter ce problème qu’on a fait le lait UHT et pasteurisé. Mais on l’a déjà dit, cela leur fait perdre un certain intérêt car ils n’ont alors plus ni l’un ni l’autre de bonnes levures. Les levures sont des microorganismes dont certaines ont un A.D.N. proche de celui de l’humain et permettent la réparation des cellules humaines endommagées, des études l’ont montré. Les levures présentes dans le lait cru et les fromages au lait cru vont donc permettre de réensemencer le tube digestif en levures qui seront de véritables petites usines à réparation de notre organisme. On retrouve les levures dans toute une série de produits alimentaires. Des produits d’ailleurs aussi bénéfiques pour la santé comme le kéfir, la choucroute, et les aliments lacto fermentés en général.
Les moisissures elles, n’ont qu’un rôle de destruction de la matière en décomposition. Elles ont différentes couleurs comme bleue et verte pour les plus courantes mais ce peut aussi être blanc et noir mais aussi rose, jaune ou gris par exemple. Tout ce qui a ces couleurs anormales sur les fruits et légumes doit être impérativement enlevé car c’est toxique. Quand la moisissure a envahi un peu trop le fruit ou le légume, il vaut mieux le jeter en entier car elle l’a généralement pénétré en entier. Les taches noires doivent aussi être enlevées sur les fruits et légumes. Ce sont toujours des foyers infectieux avec des micro organismes toxiques. Comme tout ce qui existe dans l’univers, les moisissures ont un intérêt certes mais là, ce sont juste des nettoyeurs microscopiques dont il vaut mieux éviter le contact avec nous. Des nettoyeurs tellement toxiques avec leurs toxines dites aussi mycotoxines que même les bactéries n’y survivent pas. C’est d’ailleurs ainsi que Flemming eu l’idée de les utiliser pour lutter contre les infections bactériennes lorsqu’il s’aperçut en 1928 que la moisissure, le penicillium, détruisait ses bactéries en culture. C’est ainsi que naquit la pénicilline qui ouvrit la route de la découverte des antibiotiques en général, qui permirent de sauver la vie à des millions de personnes certes mais en les empoisonnant d’un autre côté par la même occasion. C’est bien sûr ce qui nous fait dire que les moisissures peuvent être utiles, certains disent même bénéfiques. Une mycotoxine, La cyclosporine A, produite par le Tolypocladium inflatum, est actuellement couramment utilisée pour prévenir le rejet des tissus dans la transplantation d’organes humains (les greffes). Pour permettre de garder une greffe, elle est utile certes et les médecins qui font des greffes diraient qu’elle est bénéfique mais d’un point de vue de l’énergie globale c’est aussi un poison. Evidemment quand la greffe permet de sauver la vie, ça peut se comprendre mais quand c’est juste pour un peu de confort qu’on empoisonne l’organisme, ça se discute…Enfin c’est en tout cas dans la logique de la médecine moderne des poisons qui soigne tout en fabriquant aussi des millions de fatigués. Et même de candidats au cancer je dirais, puisque les antibiotiques empoisonnent aussi nos cellules et que le cancer est un mécanisme qui se développe lorsque nos cellules sont très empoisonnées. C’est bien sûr encore plus vrai avec ceux qui ont en plus des dents dévitalisées, pleines de bactéries toxiques libérant des toxines bactériennes. Et oui c’est là toute la logique de la médecine des poisons que je développe plus dans le texte du même nom sur ce site. On guérit d’un côté et on empoisonne de l’autre. Mais bon, quand on ne sait rien faire d’autre, ma foi ça peut sauver des vies, il faut bien le reconnaître, même si on en ressort très affaibli. Mais il faut aussi savoir qu’il existe mieux, les médecines dites naturelles, qui elles n’ont pas ces inconvénients et cela même si ce n’est pas remboursé par la sécurité sociale ni encore rentré dans nos hôpitaux….
Les moisissures qui sont donc des poisons associés à la putréfaction, proviennent du milieu extérieur exclusivement et ne sont pas naturellement présentes dans les organismes vivants en bonne santé en tout cas et donc pas non plus dans leurs liquides organiques donc pas dans le lait lorsqu’il sort de la vache en bonne santé. Pour les fromages relativement secs, elles ne devraient donc pas être présentes dans l’intérieur des fromages. Mais ce qui est en contact avec l’extérieur (la croûte) est plus difficile à préserver des moisissures. Si on veut éviter d’ingérer des moisissures, en plus d’éviter les fromages avec moisissures, il me semble donc qu’il vaut aussi éviter les croûtes des fromages. En effet, quand l’intérieur est protégé par les levures et bonnes bactéries présentes dans les fromages au lait cru ou réensemencés secondairement de bons ferments, on évite plus ou moins les moisissures. Une façon de protéger un produit de mauvais germes et d’y laisser persister les bons car ils rentreront en compétition alors avec les mauvais germes, c’est ainsi. Dans la production fromagère, il est d’ailleurs beaucoup plus délicat en terme de contamination bactérienne d’effectuer des fromages avec des laits chauffés, car alors la moindre bactérie étrangère toxique se développera dans un tel fromage alors qu’avec le lait cru, ses bonnes bactéries et ses levures le protègent d’une contamination bactérienne extérieure. Mais bon pas toujours, surtout si le taux d’humidité est trop élevé, car les moisissures aiment bien l’humidité. Le camembert au lait cru a une moisissure à l’intérieur par exemple.
Les bonnes bactéries et les levures qui ensemencent l’intestin grâce à de bons produits laitiers évitent le développement de mauvaises bactéries ou de candida albicans qui se serait trop développé à la suite d’une antibiothérapie. Le candida albicans est d’ailleurs aussi une levure naturellement présente dans notre organisme mais qui peut causer des désagréments lorsqu’elle se développe trop. C’est en tout cas ce qu’on croit mais peut-être qu’elle se développe en excès en fait lorsque l’organisme a été trop empoisonné. Je pense que le rôle de cette levure est alors de réparer l’organisme. On observe d’ailleurs des candidoses disparaître lorsque les conditions énergétiques correctes sont rétablies par une simple correction alimentaire sans avoir besoin de prendre des produits qui tuent ce champignon. J’ai vu par exemple des candidoses de bébé disparaître le jour même en arrêtant le lait en poudre maternisé sans aucun traitement visant à détruire le candida albicans. Certains thérapeutes pensent toutefois qu’il est une bonne chose de détruire le candida albicans en cas de candidose car il constitue une cause de maladies graves comme le cancer. Et cela avec du lugol (iodure de potassium) par exemple ou du bicarbonate de soude et prétendent avec cela obtenir des résultats thérapeutiques très intéressants. Il faudrait approfondir tout cela mais peut-être qu’en faisant cela le candida albicans disparaît certes mais non pas parce qu’il est détruit mais parce qu’il n’a plus besoin alors de se développer, ce qui est très différent.
Le traitement antibiotique provoque des désagréments digestifs, surtout si on ne prend pas garde de réensemencer le tube digestif de bonnes bactéries soit par les méthodes déjà indiquées (yaourt notamment) soit par l’absorption germes vivants bénéfiques que l’on trouve en vente dans les pharmacies (ultra levure) ou mieux encore dans les magasins bio. C’est important de le rappeler car la prescription d’ultra levure est passée de mode en médecine et maintenant on prescrit des antibiotiques en oubliant de prescrire l’antipoison qu’est l’ultra levure. Si vous avez pris des antibiotiques, pensez-y même si le médecin l’a oublié. Vous limiterez ainsi les dégâts.
Les fromages au lait cru peuvent aussi moisir malgré tout surtout s’ils ont un trop fort taux d’humidité et ne sont pas conservés au froid. Pour info, les moisissures arrivent aussi inéluctablement dans les aliments cuisinés et oubliés d’être mis au réfrigérateur par exemple et les pénètrent car eux n’ont pas naturellement de levures. N’oubliez donc pas de mettre rapidement au froid tout ce qui a été cuisiné et malgré cela de le consommer dans les quelques heures qui suivent. d’après la Bhagavad-Gita (l’écrit religieux indien le plus important), plus de 3 heures après c’est tamas, c’est-à-dire que cela induit l’indolence, la lourdeur et engendre l’ignorance (cf. chap 17. 8 et suivants). Les moisissures ont un aspect duveteux caractéristiques que tout le monde connaît, aspect dû à la structure filamenteuse microscopique du champignon. Mais il existe aussi des micro- moisissures qui elles ne se voient qu’au microscope. Des études ont montré que des micro moisissures étaient aussi souvent présentes dans les boites de céréales que nos bambins aiment bien généralement. En gros pour éviter les micro- moisissures il faut éviter tout ce qui cuisiné à l’avance et emballé, notamment dans du plastique, et n’est pas gardé au froid (boites de céréales, de chips etc..). Bref, il ne faut manger que ce qu’on cuisine soi-même à partir de produits frais et les flocons de céréales que l’on fait soi-même. Mais encore faut-il être équipé pour. Et ça tombe bien d’une certaine façon car c’est bon pour la planète qui ne sait plus quoi faire des emballages qui sont un facteur essentiel de l’augmentation des déchets qui polluent.
Les fromages de chèvres ou de vache tout blanc tout frais (qui viennent d’être faits) n’ont aucune moisissure. S’ils sont faits avec du lait chauffé non plus mais alors il faut les conserver au froid. Le froid est une bonne manière d’éviter le développement des moisissures pour les produits chauffés notamment.
Il existe une façon d’éviter le développement des moisissures si on veut conserver le fromage. Il s’agit d’abaisser le taux d’humidité, j’en ai déjà parlé. Ce qui est sec pourrit moins c’est bien connu. C’est ce qui est fait pour les pâtes pressées, les pâtes cuites et les fromages à pâte pressée cuite. Les Fromages à pâte pressée cuite ou pâte dure, sont des fromages pour lesquels, après pressage, le caillé est chauffé à 65° puis laissé à l’affinage.
Le terme à pâte pressée se dit d’un fromage dont le caillé est pressé au moment du moulage afin d’éliminer le maximum de lactosérum, donc de liquide, puis laissé à l’affinage. Les techniques d’affinages sont les techniques de vieillissement ou plutôt de maturation du fromage.
Le terme à pâte cuite se dit d’un fromage dont le caillé a subi un chauffage au moment de son tranchage.
• Lorsqu’il est thermisé, le lait est chauffé à environ 65 °C, ce qui ne détruit qu’une partie de la flore.
• Lorsqu’il est pasteurisé, le lait est chauffé de 72 à 85 °C pendant 20 secondes maximum, puis refroidi immédiat à 4 °C. Cette procédure détruit la flore naturellement présente dans le lait, et nécessite donc un réensemencement en flore standardisée, ce qui peut avoir pour les industriels l’avantage économique d’obtenir un goût régulier et une texture régulière.
On peut parfois confondre ces trois types de fromages car leur aspect se ressemble. C’est en gros ce qui ressemble au gruyère. Dans les pâtes pressées, on élimine l’eau du fromage par une action mécanique, le pressage comme le nom l’indique tandis que dans les pâtes cuites c’est par une action physique, le chauffage comme son nom l’indique aussi. Et cela me semble avoir des conséquences très différentes sur la qualité diététique du fromage même si ces deux types de fromages se ressemblent dans leur aspect. Les pâtes cuites ne renferment plus tous les précieux ferments, bien qu’il puisse y avoir réensemencement de bonnes bactéries après cuisson. En plus la cuisson de la pâte fromagère ne semble pas être la meilleure des idées quant à ses qualités diététiques. Elles sont un peu plus indigestes et fatiguent le foie. Certains fromages dits au lait cru ont quand même dans leur fabrication une étape de chauffage. Mais bon si ce n’est pas à température trop élevée mais au dessous de 50 ou 60 °c, ce n’est peut-être pas très grave, je pense. En occident on consomme beaucoup de pâte cuite, recuite dans la pizza par exemple, qui a en plus on de la sauce tomate en boite avec des tomates pleines de pesticides (qu’on ferait mieux de faire remplacer par de la crème fraîche à la pizzeria). On ferait mieux de tapisser la pâte de sauce tomate bio faite maison et de rajouter du fromage râpé issue de pâtes pressées sur la pizza sortant du four afin qu’il y fonde sans cuire. On aurait alors des pizzas bien meilleures d’un point de vue diététique.
Sinon, les techniques d’affinages semblent aussi assez importantes. Car s’il y a fromage et fromage il y a aussi fromage au lait cru et fromages au lait cru. Aux Etats-Unis par exemple, les fromages au lait cru sont encadrés par une législation très rigoureuse et ne peuvent pas être importés s’ils ont un taux d’humidité trop important, afin j’imagine qu’il n’y ait pas de moisissures. Les américains n’autorisent pas le camembert au lait cru par exemple. En outre, tous les fromages au lait cru doivent avoir au moins soixante jours d’affinage avant d’être commercialisés, ça je ne sais pas trop pourquoi. Probablement que s’il y a dedans de mauvais germes dedans, cela se verra après soixante jours, à l’odeur ou à la couleur par exemple, alors que ça peut passer inaperçu avant. On parle même là bas de bioterrorisme pour ceux qui voudraient introduire sur le territoire américain des fromages qui ne respecteraient pas ces normes. Ils exagèrent peut-être un peu ces américains et dans ce cas là ils pourraient étendre ce concept de bioterrorisme aux dentistes qui dévitalisent les dents pourquoi pas car c’est probablement encore plus toxique que certains fromages au lait cru. Nombre de médecins américains déconseillent aussi les fromages au lait cru aux femmes enceintes. Mais peut-être devraient-ils déconseiller uniquement les fromages moisis au lait cru.. Toutefois, la moisissure n’est pas réservée aux fromages au lait cru. On peut aussi avoir des fromages moisis au lait pasteurisé. A titre d’indication, la moisissure pénicillium est de couleur bleutée et si vous voulez rester fort comme le roc éviter donc le roquefort par exemple et tout ces fromages plus ou moins bleus. C’est d’ailleurs en laissant pourrir un bout de fromage de chèvre qu’un berger de Roquefort eut la mauvaise idée de faire du roquefort (je vais encore me faire des ennemis là bas, mais bon, je n’en suis pas à quelques uns près). Mais il existe aussi des moisissures qui sont blanches et en général on les retrouve sur les parois extérieures des fromages comme je l’ai déjà dit. Des parois qu’il est donc intéressant d’éliminer par conséquent. Je pense que le ministère de la santé français devrait approfondir ce sujet avec des biologistes et nous expliquer quels sont exactement les fromages qui ont des moisissures et ceux qui n’en ont pas et qui ont juste des bonnes levures et pas de moisissures. Mais bon en ce moment ils sont plus occupés à mettre les drogues vendues en pharmacie en vente libre, devant le comptoir, en croyant ainsi faire faire ainsi des économies à la sécurité sociale (car pas de visite médicale à rembourser) en favorisant l’automédication des poisons. Une politique qui aboutira à encore plus de maladies graves. En attendant pour les fromages, personnellement j’évite tout ce qui est bleu, ou vert et qui sent mauvais. Si ça sent mauvais ça ne peut pas être bon, me dis-je par intuition. Intuition confirmée d’ailleurs par la Bagavad Gita, où l’on trouve au chapitre déjà cité, une mise en garde sur les aliments malodorants. Je choisis aussi les fromages au lait cru si possible, j’évite les croûtes des fromages et je les laisse tous au réfrigérateur. Et je fais moi-même mon fromage parfois comme ça je suis sûr qu’il n’est pas fait avec un bout d’estomac d’animal qui le fait cailler comme c’est souvent le cas.
Savez vous que vous pouvez faire vous-même votre fromage frais au lait cru dans votre cuisine. Prenez votre lait cru de préférence et chauffez le un peu, au dessous de 50° pour ne pas abîmer les précieuses levures. Versez dedans un jus de citron et il va alors cailler. Il existe aussi une plante appelée caille-lait qui peut faire la même chose, ainsi qu’une feuille de figuier ou une gousse de tamarin aussi mais cela rend alors le produit jaune marron. Versez alors le tout dans une passoire très fine ou mieux un linge en coton, genre torchon. Egoutter bien votre caillé et voilà, votre fromage au lait cru est fait. En Inde on l’appelle le panir et c’est le fromage traditionnel de l’Inde. Quant au liquide récupéré qui ne possède plus les protéines du lait, c’est du petit lait et il pourra être mis au réfrigérateur mais il vaut mieux le boire rapidement c’est-à-dire dans les heures qui suivent car il s’acidifie très vite ensuite. Le petit lait est aussi un trésor de bienfaits notamment pour se reminéraliser.
Je vous ai parlé des fromages mais il faut aussi parler des yaourts. Selon l’ayurvéda, Le yaourt frais du jour est un trésor de bienfaits, à condition de n’être jamais consommé seul, comme c’est la mode dans certains régimes, ni tous les jours, ni quand il fait trop froid. Ce lait prédigéré, c’est-à-dire que le lactose est transformé en acide lactique, par de bonnes bactéries permet de recoloniser l’intestin de bonnes bactéries notamment après un traitement antibiotique. Les bonnes bactéries de l’intestin aident au transit intestinal en finissant notamment le travail de la digestion lorsque la fonction digestive est un peu débordée. Evidemment cela produit des gaz mais c’est mieux que de ne pas digérer car sinon c’est l’occlusion intestinale qui peut être mortelle. Le yaourt doit impérativement se conserver au froid et devrait être consommé idéalement le jour de sa fabrication. Pour cela il n’y a pas d’autres solutions que de le fabriquer soi même. Sinon, il faut bien sûr le conserver au réfrigérateur. Lorsqu’on le consomme alors, étant donné qu’il sort du réfrigérateur, il refroidit l’estomac. Sauf cas particulier où on a très chaud, il est donc bien pour cette raison entre autre de le consommer au début du repas. Le froid du début fait venir le sang dans l’estomac, il ouvre donc l’appétit. De plus il est inutile de digérer le yaourt dont le lait est déjà prédigéré par des bonnes bactéries. C’est un peu comme les fruits sucrés qui sont très rapides à se digérer, puisque le grand intérêt de la digestion est de casser les aliments en nutriments assimilables donc par exemple les glucides du genre sucres lents en sucres rapides. Les fruits sucrés, donc sucres rapides sont donc déjà presque assimilables et n’ont pas besoin d’être longtemps digérés. Le sucré est aussi une saveur qui ouvre l’appétit. Idéalement il faudrait donc consommer un mélange de yaourt, d’un fruit, et d’eau au début du repas, puis attendre un peu quelques minutes que les bonnes bactéries, l’eau et les vitamines descendent dans l’intestin puis commencer le repas proprement dit. Je n’invente d’ailleurs rien ici car je ne fais que vous dire ce que la médecine ayurvédique conseille et qui s’appelle le lassi. Le lassi pris même avec des glaçons lorsqu’il fait très chaud est alors l’apéritif idéal. Il ouvre l’appétit car il est froid. On évite le lassi l’hiver quand il fait froid. A la fin du repas on évite ce genre de boisson car le froid ne serait pas bon car il éteindrait le feu digestif donc nuirait à la digestion. On prend alors plutôt une infusion chaude épicée appelée tchaï. Une infusion concentrée car évitons de trop boire après le repas pour ne pas diluer les acides digestifs. Je sais que nombreux sont ceux qui prennent du café mais le tchaï, le maté ou sinon la chicorée sont bien préférables.
Les yaourts, s’ils sont de bons aliments sont donc à éviter en fin de repas pour les raisons qui viennent d’être expliquées et pour des raisons similaires il vaut aussi mieux les éviter au repas du soir. Ces laitages sont alors des trésors de bienfaits.

Parlons un peu du beurre aussi. Le beurre que des publicités essaient de nous faire remplacer par ces vulgaires margarines aux graisse hydrogénées avec leurs acides gras de mauvaises qualités qui ne peuvent pas aussi bien participer à la construction de notre organisme que le beurre pourrait le faire. Certes comme toutes les bonnes choses, il ne faut pas abuser du beurre et on peut même l’améliorer en le clarifiant pour obtenir le fameux beurre clarifié ou ghee que l’on connaît dans la cuisine ayurvédique. Dans le beurre se trouvent deux composants en gros, deux types de graisses. Les graisses plus fluides et d’autres moins fluides qui donc pourraient effectivement avoir une petite tendance à boucher les artères, et même devenir un peu toxique si on les cuit à haute température. L’intérêt du ghee est donc d’éliminer ces dernières afin que le ghee n’ait plus ces inconvénients. Pour ce faire on fait chauffer le beurre à feu très doux dans une casserole émaillée (et pas en métal afin de ne pas dissoudre les métaux de la casserole dedans comme cela ce fait avec les graisses), puis on écume progressivement la mousse qui apparaît à la surface avec une cuillère en bois. Il ne reste après plus d’une heure que du beurre jaune translucide que l’on récupère dans un récipient en verre en versant le contenu de la casserole, sauf la fin grumeleuse. Une plaque chauffante sur laquelle on pose pendant quelques heures un cylindre en verre contenant également deux centimètres d’eau est une bonne alternative. Ce vase de décantation évite tout travail ; la mousse blanchatre se colle on fond, et sur l’eau surnage le ghee doré que l’on versera avec précaution pour ne pas re-mélanger. On ferme hermétiquement le bocal contenant le ghee que l’on rangera à l’abris de la lumière. On veillera en prenant du ghee d’utiliser une cuillère bien sèche pour éviter tout moisissement ultérieur. Le ghee pourra être utilisé pour cuisiner, même pour les fritures éventuellement. Quant à la partie qui aura été récupérée, la mousse blanchâtre qui pourrait boucher les artères de ceux qui en mangeraient trop et se dégrader à la cuisson, elle sera la base idéale d’une crème pour la peau lorsque des huiles essentielles y seront rajoutées afin de lui éviter le pourrissement. Le ghee selon l’ayurvéda est la graisse idéale des pitta, (ceux qui n’ont jamais froid), mais c’est bien aussi pour les maigres väta, bien que la pâte de sésame et l’huile de sésame soient encore mieux parait-il pour eux. Pour les personnes plus rondes (kapha), les huiles plus acides comme l’huile d’Olive, sont toutefois plus adaptées que beurre, ghee et crème fraîche qui eux sont plus aptes à construire des tissus dont les maigres ont plus besoin.
Il ne faut pas oublier aussi que ce sont des animaux qui produisent le lait qui permet ensuite de produire les laitages. Aujourd’hui, en agriculture on donne souvent des antibiotiques dans l’alimentation des vaches pour leur éviter des maladies mais cette pratique les empoisonne elles aussi et leur durée de vie s’en trouve raccourcie. Les vaches sont mal nourries, leur ensilage fermente et elles consomment alors des aliments alcoolisés. Elles feraient mieux de consommer uniquement de l’herbe, fraîche ou sèche mais de l’herbe toute l’année. Mais bon on en élève tellement pour la viande, qu’il n’y a plus assez d’herbe alors on importe des céréales de l’étranger alors qu’à l’étranger on meurt de faim, en grande partie à cause de cela d’ailleurs… Et je ne parle même pas de la mauvaise idée qu’on avait avant de les nourrir avec des farines animales. On faisait alors manger de la viande à des herbivores. C’était une contradiction des lois de la nature tout comme le fait de conserver dans le vivant, des organes morts que sont les dents dévitalisées. Et dans les deux cas on aboutit à des drames de santé publique. Pour les farines animales données aux vaches, c’était l’histoire de la vache folle, des Prions et de la maladie de Creuzfeld Jacob. Pour les dents dévitalisées c’est le cancer et la plupart des maladies de civilisation. Prions là aussi, mais là c’est pour qu’on le comprenne rapidement. Mais bon, on ne veut pas le comprendre encore, d’autant plus qu’ici ce ne sont pas des fermiers qui sont incriminés mais des dignes représentant du corps médical que sont les dentistes, qui en plus ont un conseil de l’ordre sensé avoir une mission de protection de la santé publique….
Autre problème. Depuis longtemps les vaches sont sélectionnées pour produire une énorme quantité de lait, ce qui est une forme de maladie. En médecine chinoise on sait bien que tout excès cache un manque. Un excès de production de lait cache un manque de qualité de ce même lait. Tous ces facteurs font que le lait n’est plus de très bonne qualité, et moisit très facilement comme ce qui n’est pas de bonne qualité. Des moisissures peuvent alors se retrouver naturellement dans de tels laits. La longévité de telles vaches est anormalement courte. La première raison de tout cela est que trop de vaches servent à fournir la viande de boucherie et donc qu’il reste d’une certaine façon trop peu de vaches à lait. On essaie alors de leur faire produire un maximum de lait. On produit donc en quantité un lait de mauvaise qualité parfois plus laid que lait. Les filières de lait bio limitent en partie ce genre de problèmes mais on ferait bien de recycler toutes les vaches à viandes en vache à lait sainement élevées. Et lorsqu’il n’y aura plus d’essence, on se remettra peut-être aussi à recycler les bœufs en tracteur, comme au bon vieux temps…. Déjà que je dis qu’il faut arracher les dents dévitalisées et revenir au dentier, on va vraiment me prendre pour un rétrograde. Le problème c’est qu’avec la civilisation moderne, nous avons aussi perdu l’essentiel, c’est-à-dire la santé et qu’alors il serait intéressant de réfléchir à tout ce qu’il faudrait vite remettre en question dans notre civilisation avant d’aboutir à une civilisation de malades et d’handicapés.
Il faut savoir aussi que si dans l’absolu, manger des laitages n’est pas mauvais, certaines personnes fragiles et trop habituées à manger des chairs animales ou du poisson devront se mettre très progressivement aux laitages si elles veulent adopter ce style de végétarisme car même le changement (de terrain) pour de meilleures choses doit se faire progressivement. Il faut parfois passer par un stade de quelques temps sans viande, ni poisson ni laitage. Manger, et des laitages et des chairs animales, n’étant pas ce qu’il y a de mieux pour la santé, comme je l’explique un peu plus dans le texte « plaidoyer pour le végétarisme ».
Il faut savoir aussi qu’il existe selon la médecine chinoise plusieurs types de laits en fonction des saveurs. Le lait de vache est considéré de saveur sucrée, le lait de chèvre et de brebis sont considérés de saveur amère, et le lait de jument est considéré de saveur piquante. Malgré tout le bien que je pense des laitages, parfois l’arrêt des laitages fait du bien, il faut le reconnaître. En général, la saveur sucrée (celle du lait de vache) est en état de saturation chez beaucoup d’occidentaux pré diabétiques et alors effectivement, le lait de vache de saveur sucrée peut ne pas convenir, au moins un certain temps, le temps que la fonction estomac pancréas se restaure et qu’on élimine aussi les foyers infectieux chroniques que sont les dents dévitalisées ou les bouts d’os pourris qui restent en place même après l’extraction des dents dévitalisées (par les techniques de traitements des mémoires notamment). Toutes les infections comme les cellules cancéreuses aussi d’ailleurs sont en effet favorisées par le sucré. Alors, les fromages de chèvre ou brebis de saveur amère seront plus adaptés, c’est vrai.
Comme le lait de chèvre est normalement peu produit l’été, certains éleveurs mettent des éponges enduite d’hormone progestérone dans le vagin des animaux afin qu’il produise en permanence du lait. Ma foi, je ne sais pas si c’est la meilleure des idées de vouloir s’opposer aux cycles naturels. Aux Etats-Unis, les éleveurs sont autorisés à donner des hormones au bétail afin qu’il grossisse plus vite. Bizarrement, l’obésité est aussi un des grands problèmes des américains. Un médecin américain a aussi mis en évidence que la consommation de laitage trop chargé d’hormones provoquerait le cancer de la prostate et probablement du sein, des cancers hormonaux dépendants qui sont les cancers les plus fréquents avant même celui du colon qui est causé par les excès alimentaires empoisonnés très probablement. Vouloir aller contre la nature n’est à mon avis pas la meilleure des idées et on ferait mieux de s’abstenir d’utiliser des hormones pour les animaux, même pour qu’ils fabriquent plus de lait. L’Etat ferait bien d’interdire ce genre de pratique en France. C’est un peu comme la pilule contraceptive qu’on dit inoffensive et qui pourrait bien être aussi la première cause du cancer féminin le plus fréquent, le cancer du sein, ce que bien sûr nieront ceux qui l’ont conseillé pendant des décennies. Enfin, cancer du sein si en plus il y a une prémolaire du haut dévitalisée, mais ça c’est une autre histoire… En écrivant cela je repense que le plus grand progrès fait pour diminuer les cancers, notamment du sein, a été réalisé non pas en découvrant un nouveau médicament chimique mais en faisant arrêter un médicament chimique et plus précisément les traitements hormonaux substitutifs (THS) qui étaient donnés par nos médecins aux femmes ménopausées pour supprimer leurs bouffées de chaleurs, qui soit dit en passant ont un sens thérapeutiques comme toutes les réactions du corps, mais ce serait un peu trop hors sujet d’en parler ici. En tous cas cela me laisse pensif sur les milliards dépensés dans la recherche médicale chimique actuelle. S’il n’est pas très bon jouer aux apprentis sorciers avec nos enzymes comme je le développe plus dans le texte de ce site « la médecine des poisons », il me semble qu’il n’est pas non plus ce qu’il y a de mieux de jouer aux apprentis sorciers avec les hormones, et j’en déduis donc même avec la pilule contraceptive par conséquent.
Les laitages au lait pasteurisé ont quand même une valeur nutritionnelle intéressante même s’ils n’ont plus les précieuses levures ni toutes les bonnes bactéries originelles. Ils permettent l’apport de protéines issues des protéines du lait (les caséines ) et notamment de certains acides aminés que les protéines végétales que l’on trouve notamment dans les légumineuses (lentilles, haricots, pois chiche) peinent à nous apporter. Et même le soja ne peut suffire et en plus selon l’ayurvéda, le soja est un peu toxique pour l’humain c’est pourquoi les indiens n’en consomment pas, ils consomment des dahls ce qui est différent. Une étude scientifique vient d’ailleurs d’amener de l’eau au moulin des détracteurs de soja en montrant qu’il diminuait la fertilité en diminuant la quantité de spermatozoïdes. On retrouvera l’étude en bas du texte. Tout cela me fait dire que le régime strictement sans produits animaux dit aussi régime végétalien me semble discutable. Le régime végétarien, sans viande, poisson ou œufs possède une accréditation par la religion indienne et bouddhiste, ne l’oublions pas et a été expérimenté par des millions ou des milliards de personnes depuis des lustres. Des personnes qui s’en sont fort bien portées. Le régime végétalien est lui une invention très moderne je le rappelle à coté du végétarisme dont le bienfait sur la santé est donc un fait avéré. Et les faits sont plus précieux pour moi que toute théorie, c’est d’ailleurs pourquoi aux théoriciens détracteurs de la toxicité des dents dévitalisées, j’oppose des faits, notamment dans la centaine de témoignages vidéo du site www.sante-dents.com ou dans les témoignages de dentistes et médecins connus pour guérir ce que d’autres n’arrivent à guérir.
Mais je ne doute pas de la sincérité de ces personnes tout en n’oubliant pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions. C’est ainsi que certains veulent empoisonner l’eau avec du fluor pour protéger les dents des caries, que d’autres veulent nous vacciner de tout pour nous éviter des maladies, fabriquant des morts subites des nourrissons, et des autistes entre autre, et en nous dévitalisant en tout cas par la même occasion tout comme le font leurs médicaments chimiques qui inhibent nos enzymes vitales. D’autres empoisonnent le ciel de leurs avions pour soi disant reconstituer la couche d’ozone (les chemtrails), d’autres déversent un produit chimique toxique sur les forêts pour prévenir les incendies. Pour améliorer la communication, certains n’hésitent pas à polluer l’espace d’ondes électromagnétiques. On pollue déjà l’eau qui permet de nous nettoyer, la terre qui nous nourrit, l’air qui nous oxygène, et maintenant voilà qu’on pollue l’espace avec des ondes. Nos têtes vont finir par bouillir avec ces ondes, surtout celles de nos enfants plus fragiles. Pour construire plus de logements dans les villes, on détruit allègrement la végétation, éloignant encore plus les citadins de la nature. Cette nature qui pourrait nous apporter tout ce dont nous avons besoin et notamment la santé. Cette nature que l’on pollue aussi avec tous nos emballages qui fabriquent des déchets à ne plus savoir qu’en faire Certains veulent faire mieux que la nature avec leurs OGM, d’autres, éviter de polluer l’air avec leur énergie nucléaire, alors que le Soleil nous envoie gratuitement ces rayons. Mais le pire de tout, nous protéger d’éventuels ennemis en développant des armes nucléaires, le comble du comble de la démarche démoniaque (visant à détruire la vie). Autant de fausses bonnes idées. Mais derrière toutes ces fausses bonnes idées, il existe toujours des groupes qui ont un intérêt financier à ce que cela soit, même si la collectivité pâtira de ces mauvais choix à long terme. Et pourtant les bons choix seraient si simples à faire, si on le décidait en pensant à la collectivité et non pas à nos intérêts individuels ou corporatistes. Réfléchir en pensant avant tout à préserver la vie, devrait alors être la première des priorités et la spiritualité, la première des bases de réflexion pour y arriver. Bien sûr c’est difficile à faire comme choix tant qu’on ne comprend pas que l’intérêt des autres est intimement lié à notre propre intérêt. Mais tout cela, ce sont des sujets que d’autres ont traité bien mieux que je ne pourrais le faire. Des sujets qui ne sont toutefois pas sans lien avec la dévitalisation dentaire qui elle aussi a été inventée pour soi disant sauver quelque chose, des dents en l’occurrence et qui aujourd’hui crée bien plus de problème qu’elle était censée en résoudre. C’est bien la pire des fausses bonnes idées que notre chirurgie dentaire, voire notre médecine moderne n’ait jamais eu. Une idée qui pourrait bien plus que beaucoup d’autres mauvaises idées être aujourd’hui la principale cause des malades en grande quantité dont notre société ne saura bientôt plus que faire. Tout cela parce qu’on ne peut sauver quoique ce soit, ou améliorer quoique ce soit durablement sans provoquer des conséquences pires pour la vie et donc la santé que ce qu’on prétend sauver, si on oublie de respecter certaines lois de la vie et de la spiritualité. Et qui y a-t-il de plus précieux que votre santé mes amis, je vous le demande. Rien bien sûr, alors avant de faire quoique ce soit qui en apparence soit un progrès, nous devrions bien nous poser très sérieusement la question de savoir si notre santé en pâtira ou pas. Aucun vrai progrès ne pourra se faire en se mettant en contradiction avec la vie et ses lois. Mais pour pouvoir envisager cela, encore faut-il savoir qu’il existe des lois à la vie et que celle-ci n’est pas régi juste par le hasard comme les athées voudraient trop souvent nous le faire croire. Et donc qu’on ne peut jouer aux apprentis sorciers en enlevant par exemple le nerf des dents pour en supprimer la douleur.
Mais revenons à nos moutons avec la conclusion humoristique de ce plaidoyer pour les laitages. La conclusion sera de façon très concise : Pour la santé, choisissez les laitages avec le cri du toréador croyant écolo c’est-à-dire : « Olé cru bio ».
Fin

Etude sur la toxicité du soja :
http://www.destinationsante.com/fr_depeche.php?id_rubrique=390&id_article=25532&cat=1

Des chercheurs américains auraient mis en évidence une relation directe de cause à effet entre la consommation importante de soja dans l’alimentation, et la diminution « significative » de la concentration des spermatozoïdes dans le sperme. Naturellement, il y en a que la nouvelle ennuie…
Les responsables ne seraient autres que les isoflavones, les principaux flavonoïdes du soja. Ils sont réputés certes pour leurs effets cardio-vasculaires favorables, pour leur rôle dans le maintien du capital osseux, voire pour leurs propriétés anti-cancéreuses, même si elles sont encore imparfaitement – et très incomplètement - prouvées… Mais dans le domaine de la reproduction, ils cachaient bien leur jeu !
Jusqu’au jour où le Dr Jorge Chavarro et son équipe, de la Harvard School of Public Health de Boston, se sont penchés sur les habitudes alimentaires de 99 hommes qui souffraient de troubles de la fertilité. Suivis pendant 6 ans, la majorité d’entre eux raffolait de soja.
« Nous avons ainsi pu établir un lien direct entre sa consommation et la baisse de la fertilité » précisent les auteurs. Un lien direct facilement décelable, puisque pour les plus grands mangeurs de soja « la concentration des spermatozoïdes dans le sperme (41 millions par millilitre) s’est révélée au moins deux fois moins élevée que la normale, qui oscille entre 80 et 120 millions par millilitre » !
L’explication ? Les isoflavones sont en fait des phytoestrogènes, autrement dit des hormones féminines naturelles, d’origine végétale. Or « en augmentant l’activité oestrogénique dans l’organisme, ces derniers pourraient diminuer la concentration du sperme en spermatozoïdes » conclut l’auteur. Et donc sa fertilité, même si l’hypothèse doit encore être confirmée.

Source : Human Reproduction, 24 juillet 2008

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